J'ai fait une connerie

J'ai fait une connerie : en période d'essai, je me suis énervée contre mon 'coach'. Je l'ai envoyé dans ses quinze mètres, en pleine réunion, alors que bien sûr, il avait raison. Bref, je me suis mangée un retour de balle cinglant. Alors je sais pas, soit je suis faite pour être entretenue, soit je suis faite pour bosser tte seule dans mon coin.
Bref, pas la frite ce soir.

Alors comme ça il paraît que je suis stressée.
Bon, moi, j'en avais pas vraiment la sensation. Mais comme je suis une bonne petite élève zélée, je suis allée m'acheter des bouquins pour résoudre le problème, trouver des parades et venir à bout de cette petite chose dont je suis paraît-il la victime. Je suis donc passée à la FNAC hier soir entre 19h et 20h et j'en suis ressortie avec un recueil au titre évocateur : 'Devenir un stressé heureux'. Ca promet. Donc hier soir j'ai potassé en jetant oeil à Lolita de Kubrick que mon chéri regardait. Et force est de constater que je porte tous les symptômes d'une personne stressée. Pas trente ans et déjà du cholestérol, des antécédents familiaux de troubles cardiaques, et la sensation permanente de vivre à 2.000 à l'heure sans jamais bien faire. Et comme suite à une brillante démonstration j'ai appris que stress et angoisse étaient deux choses différentes, force est d'accepter la réalité, je suis stressée.
Voici donc ce que j'ai retenu des 50 ères pages du bouquin lues hier soir. Le stress naît d'une sensation de décalage entre la réalité et ce qu'elle devrait être. Il rend irritable, agressif avec les autres et tout est vécu comme une remise en question personnelle. Le stress est malgré tout une réponse naturelle de l'organisme à ce qu'il considère comme une agression extérieure (ben oui, le fameux décalage entre réalité et réalité fantasmée).
Ce soir, j'espère commencer à aborder les techniques pour se débarasser du stress, ou en tout cas pour le gérer.
Ma vie est passionnante, je sais.

Week-end en demie-teinte : vendredi soir familial, samedi midi coiffeur (ouf, une nouvelle tête = de l'air) et samedi soir grosse cuite entre copines. Ca fait des siècles que je n'avais pas été comme ça. A 5 heures, je suis allée au vestiaire récupérer ma veste, ma tête ne tenait plus, mes potes ont essayé de me retenir et de me forcer à prendre un taxi, rien à faire, je leur ai echappé, j'ai courru vomir mes tripes chez moi, debout au-dessus de la cuvette, pas eu le temps de m'agenouiller. 1 soupe chinoise et des makis au thon rouge dans la cuvette, cinq coupes de champagne, 4 mojitos, 1 bouteille et demi de sauvignon et un verre de saké.
Voilà qui non seulement a remis à zéro mon compte en banque mais aussi les compteurs stress et angoisses pro.
Dimanche en demi-teinte, passé entre oreillers, doliprane et tisane. Heureusement, il pleuvait. Histoire de changer.

De la musique et de la pluie

Hier soir, c'était la fête de la musique. C'est sûrement mon côté chiante mais ce n'est pas une fête que j'apprécie. Disons que c'est souvent l'occasion de faire des kilomètres en cherchant 'le bon endroit', le bon groupe, une qualité musicale et une ambiance agréable pour tous. Pour tous. Et c'est bien là où le bas blesse. Moi j'aime les musiques actuelles, le scratch, les mix. J'aime sentir la puissance des basses qui monte, la sensualité de cette musique qui envahit tout et qui emporte le corps et l'esprit sur son passage. Alors mon look de petite pétasse sage détonne au milieu des teufeurs de base, parce que oui, dans l'ouest, à moins d'avoir une crête et des chiens, c'est pas une musique qu'on écoute. Et comme les gens avec lesquels je traîne n'ont pas de crête, pas de tatouage ni de chiens (quoique ...), tous ces braves petits gars écoutent du rock, du gros rock intello et anti-social, bref, encore une fois je suis restée sur le carreau et je me suis fait chier. Et pour finir le tableau, il a plu toute la soirée.

Premier post

Depuis trois mois, mon premier blog a disparu. Trois ans de vie éffacés.
Hebergé sur une plate-forme privative qui devenait complètement obsolète, nous, créateurs de la plate-forme, avons décidé de manière collégiale de la supprimer. Mais mon blog lui aussi a disparu. Et il me manque.
Premier post sur ce nouveau blog, public cette fois-ci.
Bienvenue dans ma vie.